
Jacqueline Macé-Bordy
Mes voyages, mes recherches










Les Rudistes du Santonien inférieur de la Cadière d’Azur (Var, France)
1998, sous la conduite du professeur J. Philip, de la faculté de Marseille (Bouches -du -Rhône), édité par la Société amicale des géologues amateurs (Saga)- 109 p.
Différentes espèces de Rudistes (Mollusques bivalves) sont exposées à la Maison du Terroir et du Patrimoine de La Cadière d’Azur(Var), depuis 2007, grâce à Mr De Rueda, chercheur de fossiles dont entre autres les rudistes de la région et qui s’est passionné pour la géologie ; j’ai fait don de quatorze rudistes de ma collection à cette Maison.
Résumé
Dans la coupe du Moulin de La Cadière (Moulin de la Roque), de part et d’autre de la A50, j’ai étudié les différentes espèces de rudistes (- 85 Ma) et d’autres invertébrés qui les accompagnaient dans 43 bancs variant de 0,30 à 2 mètres de hauteur chacun, qui forment la Barre de La Cadière d’Azur (voir coupe de terrain). Ces bivalves sont en position verticale, inclinée ou horizontale dans les couches. On y rencontre des Hippuritidés (Hippurites, Hippuritella, Vaccinites) et des Radiolitidés isolés ou formant des « récifs » ou bioconstructions de 0,50 à 0,80 mètres d’épaisseur. Ces dernières alternent avec des couches de marnes ou de calcaires argileux et parfois sableux. Une reconstitution du milieu dans lequel vivaient les rudistes termine l’étude de ces mollusques.
Les rudistes vivaient dans une mer chaude (t°>23°) et peu profonde (milieu infralittoral supérieur). Une subsidence modérée du fond marin permettait une croissance en hauteur du « récif » (les différentes générations de rudistes se superposent)
La rareté des édifices récifaux tant dans le nombre (5) que dans l’étendue, fait qu’on ne peut pas parler ici de récif proprement dit, mais d’une formation de type pararécifal épisodiquement récifale et ceci à cinq reprises.
©Jacqueline Macé-Bordy