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Mauritanie, de pierres et de sable (partie 2)

 

 

La chaîne occidentale, hercynienne des Mauritanides et le cuivre d’Akjoujt

- Les Mauritanides et la tectonique des plaques

Cette chaîne de montagnes (500-600m) sépare l’Adrar, à l’est, du Bassin sénégalo-mauritanien, à l’ouest. La Mauritanie appartient à la partie occidentale du craton ouest africain. Á la fin du Précambrien (-680-650 Ma), les océans qui ceinturent le craton ouest africain se ferment progressivement. Les dépôts sédimentaires océaniques, auxquels se mêlent des intrusions volcaniques (gabbro, basalte en pillow lavas), sont plissées, soulevées et charriées sur la bordure du craton, c’est l’orogénèse panafricaine, ainsi se forme au Sénégal la chaîne des Mauritanides aux crêtes  N-S rectilignes. Une autre phase tectonique a eu lieu avant le Silurien, une après le Dévonien, la chaîne continue à se former et progresse vers le nord, en Mauritanie. Une dernière phase, hercynienne (-320-275 Ma) est responsable de sédiments plus ou moins plissés, métamorphisés et charriés vers l’Est, de plis de chevauchements dans la direction O-E, de nappes de charriage, dans lesquelles sont parfois impliqués des granites précambriens du socle. Au Carbonifère, il y a un rapprochement du continent américain (du Brésil) de la plaque africaine. Nous traversons la chaîne de montagnes dont nous observons les strates plissées, redressées et érodées.

Dans les Mauritanides comme dans l’Adrar, de la dolérite (foncée, texture mi grenue, mi microlithique) du début du secondaire traverse sous forme de filons verticaux les terrains précambriens et primaires. Au début de l’ère secondaire, il y a de nombreuses forces de distension au niveau des couches de terrains mauritaniens, liées à la première phase de l’ouverture de l’Atlantique, suite de la dérive des continents.

Les roches métamorphiques et magmatiques (granites, gneiss, schistes, roches vertes, quartzites blancs, grès quartzite, grès ferrugineux quartzitique …) des Mauritanides renferment de nombreux indices de cuivre dont certains sont associés à de l’or et à du manganèse ou à du cobalt.

- La mine de cuivre (et d’or) d’Akjoujt

Elle est située à quelques kilomètres au sud-ouest d’Akjoujt, village récent créé autour d’une mine de cuivre et situé sur la route goudronnée Nouakchott-Atâr. Le 16 novembre, nous  escaladons une montagne noir rougeâtre, particulièrement austère, observons à son sommet un important chapeau de fer de plusieurs centaines de mètres de long. Cette croûte ferrugineuse (oxyde de fer) surmonte le gisement de cuivre, recoupe des couches de chloritoschiste (ou tuf volcanique métamorphisé). Nous avons au cours de notre ascension, trouvé de la goethite FeO(OH), mais ni malachite ni chrysocolle (ou très peu) et observé les travaux de recherche du minerai : tranchées, sondages implantés dans le chapeau de fer.

La mine de cuivre (nous n’avons pas eu l’autorisation de la visiter), ouverte en 1967, met en œuvre le procédé d’enrichissement des minerais TORCO (Treatment of Refractory Copper Ores). Le minerai, est chauffé à 750 degrés dans un four à lit fluide puis mis en contact dans un réacteur avec du sel et du charbon. Le chlorure de cuivre formé est réduit en cuivre métal par le carbone ; on obtient un concentré titrant 60% de cuivre. Le gisement s’épuise,le procédé TORCO est cher ; la mine ferme en 1978. Elle rouvre de 1992 à 1996 pour récupérer l’or contenu dans les déblais et les résidus provenant de l’exploitation du cuivre. Ce minerai représenté principalement par de la malachite et du chrysocolle, occupe la partie supérieure du gisement. En 2004, la société canadienne First Quantum Minerals qui détient 80% de la participation dans la nouvelle société, la société des Mines de cuivre de Mauritanie et la société émiratie Wadi Rawda Industrial Invesments, décident de lancer l’exploitation du minerai sulfuré qui occupe la partie inférieure du gisement, pour produire 30.000 t/an de cuivre et 2t d’or ; la production vient de commencer en octobre 2006.La chalcopyrite (CuFeS2) est l’espèce minérale intéressante de cette zone.

Le minerai a une origine volcano-sédimentaire : des émanations hydrothermales issues de laves basiques océaniques sont à l’origine de l’apport de métaux, et en particulier du cuivre, au sein des roches sédimentaires : ce modèle existe dans les fonds océaniques actuels.

 

Le gypse quaternaire du bassin côtier sénégalo-mauritanien

Le 17 novembre, nous suivons la route goudronnée en parfait état, terminée en 1997 pour la visite de Jacques Chirac en Adrar. Nous ne la quittons plus depuis Atâr, elle traverse les Mauritanides et le bassin sénégalo mauritanien. Nous dirigeant vers Nouakchott, tout au long du trajet, nous distinguons des barkanes surtout du côté gauche de la route, des troupeaux de dromadaires, des euphorbes, quelques villages. Quelques-uns d’entre nous montent sur un dromadaire en compagnie d’un nomade.

Le vent soufflant souvent dans la même direction NE-SW, les dunes du bassin sénégalo-mauritananien que nous observons, présentent la forme d’un croissant, allongé dont la convexité est dirigée vers l’est. Si la direction du vent change, un de ses bras s’allonge et s’effile pour former un sif, (« sabre courbe » en arabe). Dès lors, les siouf se multiplient en lignes sinueuses, perpendiculaires au vent, pour former des rides que l’on appelle aklé ; les dunes sont basses, étroitement soudées, allongées et parallèles, de direction NW-SE. Elles sont plus ou moins fixées par des euphorbes. Ogoliennes (- 20 000 ans), oranges, ces dunes sont constituées de grains de quartz enveloppés d’une fine pellicule d’oxyde de fer.

 

En s’arrêtant à une soixantaine de km de la capitale, près de Boù Rjeimât, dans une grande étendue blanc cassé quaternaire, nous remarquons des faluns gypseux nouakchottiens riches en coquilles marines blanches très bien conservées. Il y a des bivalves : Anadara, Dosinia, Tellina, Tagelus , certains ont les deux valves accolées ; des gastéropodes : Bulla, Murex, Thais, Hemifusus. Ces espèces sont présentes dans la lagune actuelle de Joal-Fadioute, au Sénégal. Nous n’avons pas trouvé dans les faluns d’oursins à bord découpé : Radiorotula orbiculus. Nous observons ensuite dans la région, au cours de deux arrêts successifs, dans des tas rapportés, plusieurs variétés de gypses (CaSO4, 2H2O) tafoliens. Certains présentent de gros cristaux gris arrondis, maclés en rose des sables, portant des coquillages blancs. Le gypse maclé en fer de lance est un peu plus rare, nous avons rencontré, par contre, de petits gypses lenticulaires de deux centimètres de diamètre. La petite exploitation SAMIA récupère le gypse pour faire du plâtre. Nous n’avons pas vu de cristaux de sel gemme ou halite (NaCl).

Au Nouakchottien, il y a - 6800 ans, la mer venant de l’ouest recouvre tout le bassin sénégalo-mauritanien. Au Tafolien (fin de l’étage Nouakchottien), il y a - 4200 ans, elle se retire, le climat s’aridifie et les anciennes lagunes se transforment en schebkhas, nombreuses à l’ouest du bassin, où le gypse cristallise. A cette époque, des lacs et des cours d’eau douce débouchant dans les lagunes sillonnent le bassin ; l’évaporation de leur eau riche en sulfate de calcium a abouti à la cristallisation des gypses.

Nous faisons demi-tour pour bivouaquer à mi-chemin entre Akjoujt et Atâr, au pied d’une très belle dune. Le lendemain, la recherche d’objets surtout de la période néolithique occupe une partie de la matinée.

 

L’oasis de Tergit et l’oued Seguelil 

- Le 18 novembre, quittant la route goudronnée, nous bifurquons à gauche au niveau du contrôle de gendarmerie (très fréquents dans ce pays) et nous gagnons l’oasis de Tergit, au sud-ouest d’Atâr. Elle est située au fond d’une grande faille du plateau où coule une source ou guelta, l’eau suinte le long des parois rocheuses couvertes de capillaires, formant des stalactites par endroits, pour créer au sol des réservoirs naturels. L’eau est fraîche et excellente à boire.  Nous apprécions la fraîcheur de la palmeraie, mais pas forcément le calme car elle est très connue des touristes !

Cette grande oasis comme d’autres, abrite de magnifiques palmiers dattiers (Phoenix dactylifera). Cultivés en Mésopotamie dès l’Antiquité, les palmiers dattiers ont été introduits en Mauritanie par les Berbères qui eurent l’idée de les planter en plein désert, là où il y avait des sources.

Les palmes servent à effectuer des murs et des charpentes. Les dattes sont récoltées en juillet-août : c’est la guetna, la fête des dattes ; tous les villages des alentours se joignent aux habitants pour une joyeuse fête de plusieurs semaines.

- En fin d’après-midi, nous pénétrons dans l’oued Seguelil dont les parois montrent quelques peintures rupestres à moitié effacées et où nous croyons apercevoir un bœuf et des personnages.

Dans cet oued très large, ensablé pendant la saison sèche, la « batha », se trouve un puits cimenté, pas très profond (5 mètres), qui exploite l’eau de la nappe phréatique et alimente le petit village de l’oued par un très long tube. La nappe se recharge en saison des pluies. Le cuvelage est en béton armé et l’extraction de l’eau se fait à l’aide d’une pompe liée à un moteur diesel. En  Mauritanie, les précipitations sont faibles, la saison humide de juillet à septembre est courte, l’alimentation des aquifères est limitée. L’essentiel des eaux souterraines consiste en eaux dites « fossiles », c'est-à-dire qui se sont infiltrées durant les phases humides du quaternaire récent, Tchadien et Nouakchottien.

Notre périple est terminé, nous faisons nos derniers achats à Atâr et nous gagnons notre auberge, préparons nos bagages, trions nos pierres, ce qui n’est pas la moindre affaire ! Le lendemain, nous gagnons l’aéroport très tôt.

 

Les outils préhistoriques

Les bifaces et les hachereaux acheuléens sont taillés suivant la technique de débitage Levallois, on les trouve à peu près partout dans le désert. Les hachereaux qui caractérisent l’Acheuléen africain présentent un tranchant transversal, opposé à la base. A l’Acheuléen inférieur (300 000 ans av. J.C.), les bifaces sont volumineux, deviennent plus plats puis lancéolés à l’Acheuléen moyen et supérieur (vers 150 000-100 000 ans av. J.C.).Cette culture qui est celle d’Homo erectus (Pithécantrope) est très abondante sur certains sites (El Beyyed, au nord de Guelb er Richat). La culture néolithique (8000 ans av. J.C.), à l’holocène, est bien représentée dans l’Adar avec : pointes de flèches, microlithes aux formes géométriques, flèches taillées, lames, burins, grattoirs, perçoirs, ciseaux en schistes durs, fragments d’écuelles et de meules, broyeurs, tessons de céramique.

Le désert de l’Adrar était occupé au Néolithique par des agriculteurs noirs. L’arrivée des Berbères au 1er millénaire, puis des Arabes au XIIe siècle, a profondément modifié le paysage social : développement du commerce transsaharien, islamisation, nomadisme…

Plus tard, tous les hommes n’ont pas émigré vers le sud, certains ont réussi à lutter contre la sécheresse en créant des points d’eau plus ou moins profonds.

 

Peintures rupestres néolithiques

Nous avons observées quelques peintures rupestres à quelques kilomètres à l’est et à l’ouest d’Atâr. Les dhars qui longent les pistes, sont assez riches en gravures et peintures rupestres ; c’est la vie historique du désert qu’elles racontent. Les représentations artistiques observées datent du début du Néolithique, environ 8000 ans avant notre ère, auquel cas elles représentent les spécimens de la faune sauvage d’alors, girafes, éléphants, rhinocéros, hippopotames et antilopes. Les œuvres décrivent des scènes de chasse, la pêche et la récolte de coquillages autour des lacs intérieurs. On peut observer des gravures et peintures plus récentes, datant vers 2000 ans avant J.C., elles nous montrent des troupeaux de bovins, des personnages et sont accompagnés parfois d’inscriptions tifinâgh, le caractère alphabétique que les touaregs (présents de nos jours au Mali) emploient encore aujourd’hui et qu’ils ont  hérité des libyens. Malheureusement ces peintures, comme nous l’avons déjà dit, sont en général bien abîmées. Il est interdit de les recouvrir d’eau pour les photographier ni d’utiliser le flash.

Au cours du dernier millénaire avant notre ère, l’avancée du désert par le nord se fait de plus en plus pressante ; des populations arabes venues d’Afrique du Nord amènent avec elles les chevaux qui sont représentés sur les peintures rupestres. Ces derniers ne survivent pas à la sécheresse et sont remplacés vers le IIe siècle par les dromadaires.

 

Les animaux du désert

Il y a 6 000 ans, la Mauritanie bénéficiait d’un climat humide, la faune tropicale composée de gros mammifères, comme aujourd’hui au Kenya, était importante comme l’attestent les peintures rupestres. Avec la sècheresse, les animaux ont émigré plus au sud. Le XXe siècle a vu disparaître une bonne partie de la faune mauritanienne.

Ceux qui subsistent, concentrent le gros de leur activité la nuit et la majorité d’entre eux opte pour la méthode de l’enfouissement. En creusant des terriers ou des galeries dans le sable, ils bénéficient d’un microclimat favorable. C’est le cas du chacal (Canis aureus) et du fennec (Fennecus zerda), dont nous avons observé de nombreuses empreintes de pas ; de certains rongeurs, comme la gerboise (Jaculus jaculus) ou la gerbille (Meriones unguiculatus) dont nous avons vu souvent l’entrée du terrier. Une ligne de virgules sur le sable indique le passage d’un serpent, d’une couleuvre des sables ou très rarement d’une vipère à cornes (Cerastes cerastes) qui s’enfouit dans le sable et qu’un membre d’un autre groupe qui se trouvait en Mauritanie en même temps que nous, a pu apercevoir. Le scorpion (Androctonus amoreuxi) se terre sous les rochers ; nous en avons vus trois pendant le séjour. Le scorpion est une des créatures les plus anciennes de notre planète, on en connaît au silurien ; elle a survécu aux grands cataclysmes et aux grandes extinctions d’espèces qu’a connu le monde biologique au cours de l’histoire de la vie.

 Tout ce petit monde se retrouve à l’air libre dès la tombée du jour ; il craint l’homme. Á l’aube, nous remarquons que le sable des dunes est régulièrement piqueté de traces de pattes,  toujours à une certaine distance du bivouac.

 Nous avons rencontré également au cours de nos promenades (nous emmenions toujours avec nous une bouteille d’eau car l’air est très sec) : des traquets à queue blanche (Oenanthe leucopyga), oiseaux très communs appelés zarzûr en arabe, des faucons ? , des lézards très clairs, des fourmis, quelques termites, de nombreux gros bousiers noirs (photo) peu effarouchés par l’homme, de petits papillons, quelques moustiques, des solifuges (Syndaesia sp), araignées rapides comme un éclair, pouvant atteindre 12 cm d’envergure, terrifiantes mais totalement inoffensives.

Parmi les animaux domestiqués, nous avons vu : les dromadaires, souvent au pelage très clair, parfois blanc ; les chèvres dont certaines sont hautes sur pattes, les moutons, quelques vaches aux cornes recourbées vers l’avant.

Ces animaux ont été observés dans l’Adrar et dans la partie est du bassin sénégalo mauritanien. Sur la côte atlantique que nous n’avons pas visitée, la faune marine est très riche.

 

La végétation du désert et le problème de la salinité de l’eau souterraine

Il n’y a pas d’humus, la végétation dans le désert est rare. Elle est limitée à  quelques acacias (Acacia tortilis raddiana), à des euphorbes, et sur des monticules de sable poussent des buissons tout secs : des graminées, des Fagonia et des Zilla spinosa très épineux, dont les graines attendent la prochaine pluie. Les coloquintes avec leurs fruits lisses et sphériques peuvent atteindre 12 centimètres de diamètre.

Le palmier dattier pousse dans les oasis. Il n’est pas trop exigeant sur la quantité d’eau, les racines pouvant boire jusqu’à 10 mètres sous la surface du sol. Les nappes d’eau profondes et les sécheresses répétées de 1969 à 1984 (la moyenne pluviométrique de l’Atâr y est passée de 100 mm environ, à 60 mm) nécessitent que l’homme intervienne parfois en apportant aux palmiers dattiers l’eau nécessaire à l’aide de motopompes ou de puits à balancier. Malheureusement, les eaux pompées présentent souvent des salinités élevées, avec des teneurs pouvant atteindre 5 g de sel par litre. On observe par endroits dans la palmeraie, des dépôts de sel sur le sol. Les salinités, liées à une minéralisation des fractures, augmentent avec la profondeur. Ces palmiers acceptent heureusement une eau très légèrement salée. Sur les 1,3 millions de palmiers dattiers qui poussent en Mauritanie, la moitié d’entre eux sont localisés dans la région d’Adrar. En février et mars a lieu la fécondation artificielle des pieds femelles.

Sous le feuillage du palmier, on cultive des légumes : tomates et oignons et autres légumes.

 

Conclusion

La Mauritanie est un pays saharien dans sa grande majorité, sahélien dans le sud. C’est le désert de sable et de pierre, qui domine la géographie.

La géologie d’une grande partie du pays est celle d’un vieux continent précambrien et primaire, les dunes qui le surmontent sont quaternaires. Au niveau du bassin mauritano-sénégalais, toutes les ères sont représentées.

 L’aridité croissante, le problème de l’eau de plus en plus pressant sont deux facteurs très préoccupants de ce pays. Malgré cela, ce dernier s’ouvre progressivement au tourisme, pour de grandes randonnées à travers le désert.

 

 

© Jacqueline Macé-Bordy, membre de la SAGA

 

 

Les dix commandements du désert

I-    Tu respecteras les lieux que tu traverseras. Brûler la poubelle et emmener les boites de conserves vides.

II-   Tu respecteras les gens que tu rencontreras. Demander la permission pour photographier    les personnes.

III-  Tu feras preuve de curiosité quant au mode de vie des nomades, ce qui t’enrichira.

IV- Tu participeras aux différentes corvées du nomade (ramassage du bois, chargement ou déchargement des chameaux ou des véhicules).

V-   Tu rationneras l’eau. La toilette se fera avec le minimum d’eau.

VI - Tu prendras tes gardes des chameaux surtout pendant la période des amours.

VII -Tu feras attention aux petits animaux : Scorpion

        Au bivouac, ne dérouler son duvet qu’au moment de se coucher

        Le matin, vérifier que ses chaussures sont vides avant de les enfiler.  Serpent.

VIII- Tu ne t’écarteras pas de ton groupe, seul et sans eau.

IX -  Tu n’hésiteras pas à effectuer l’ascension des petits Djebels.

X -   Tu éviteras de te déplacer entre midi et 15 heures au zénith du soleil.

On pourrait  ajouter :

   -   Tu ne circuleras pas la nuit : cela perturbe la faune et présente quelques dangers.

 

Références bibliographique, cartographique et photographique

- Monod Théodore, Les Méharées, exploration du vrai Sahara, édition Je sers, Paris, 1937 ; Actes Sud, Arles, 1989.

- Monod Théodore, Désert libyque (notes de voyage), Études sahariennes et ouest-africaines, Nouakchott et Paris, 1989 ; Arthaud, 1994.

- Monod Th. & Zanda B., Le Fer de Dieu, histoire de la météorite de Chinguetti, Acte Sud, Arles, 1992.

- Ouvrage collectif sous la direction de Caruba Raoul & Dars René, 1991. Géologie de la Mauritanie. Université de Nice-Sophia Antipolis

- Didier Carité, Géologie en Mauritanie, 4eme AS, Edisud, Aix-en-Provence,1989.

- Mauritanie, Country Guide, Le Petit Futé, 2005, Nouvelles éditions de l’Université, Paris

- Carte touristique de Mauritanie, 1993, carte IGN  1 : 250 0000

- Photos  Jacqueline Macé 

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