
Jacqueline Macé-Bordy
Mes voyages, mes recherches
Colloque au MNHN en 2002, sous la conduite du Professeur Taquet
publié dans Palevol, tome 1, fascicule 7, Académie des Sciences -Paris, éd. Elsevier
D’Orbigny et les rudistes
Résumé
Alcide d’Orbigny, en 1839, dans la Revue Zoologique et en 1842, dans les Annales des Sciences naturelles, a amorcé un travail sur les rudistes, désirant déjà faire connaître quelques une des espèces de ce groupe pour prendre date et s’assurer la propriété du nom, en attendant le moment de les étudier de façon approfondie dans son futur ouvrage, la « Paléontologie française ». En 1850, d’Orbigny rédige les rudistes, ce qui nécessite 165 pages de texte et 73 planches (format 13x21). Il s’intéresse pour chaque espèce à la taxonomie, à la systématique et à la biostratigraphie, travail commencé par Matheron en 1842. Il a publié de 1850 à 1852 le « Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle des animaux mollusques et rayonnés », inventaire qui résume en quelques pages, toutes les espèces de rudistes étudiées dans la « Paléontologie française ». D’Orbigny classe les espèces de rudistes parmi les mollusques brachiopodes, classification qui sera modifiée par la suite. Il crée trois genres valides de rudistes : Caprinula, Caprotina, Biradiolites. Il passe en revue soixante dix huit espèces, dont quarante deux sont créées par lui. Parfois, il crée deux espèces différentes qui seront considérées par ses successeurs comme synonymes ou, au contraire, il réunit deux espèces. Les espèces sont classées par famille et dans l’ordre stratigraphique. Des erreurs d’attribution stratigraphique sont toutefois à signaler. D’Orbigny est persuadé d’autre part que ces bivalves n’ont vécu qu’au Crétacé : il n’avait pas eu connaissance des genres du Jurassique (ex. Diceras). Les rudistes forment, dit-il, des bancs qui peuvent être considérés en géologie comme d’excellents repères pour séparer les terrains par étage. En effet, ils sont toujours au même niveau et représentés dans différentes régions de France par beaucoup d’espèces communes ; ce sont les zones de rudistes servant à définir les étages crétacés qu’il a créés. Il pense que chacune des espèces est propre à son étage particulier. En ce qui concerne les gisements où sont recueillis les rudistes, d’Orbigny indique dans la « Paléontologie française » ceux trouvés par lui-même et ceux identifiés par les collecteurs de l’époque dans les nombreuses régions de France. Sa collection de rudistes s’élève à environ 1500 spécimens. Tous les spécimens traités dans la « Paléontologie française », inscrits dans le catalogue de la collection d’Orbigny, déposés au Laboratoire de Paléontologie du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, n’ont pas été retrouvés : certains ont disparu postérieurement à l’inventaire établi par Hupé (après novembre 1860). La révision des rudistes de la collection d’Orbigny est achevée, il s’agit d’une révision taxonomique, biostratigraphique, paléobiogéographique des espèces qu’il a figurées. Au cours de cette révision, il a été désigné de nombreux lectotypes et des néotypes.
Mots clés : Alcide d’Orbigny / rudists / revision
1. Introduction
En 1850, d’Orbigny décrit dans la « Paléontologie française » [5] soixante dix huit espèces de rudistes trouvés dans les couches géologiques de France, espèces groupées par genres à l’intérieur desquels elles sont classées dans l’ordre chronologique. En 1839, dans la Revue Zoologique [2] et surtout en 1842, dans les Annales des Sciences naturelles [4], d’Orbigny avait déjà amorcé l’étude des rudistes ; mais l’énumération des espèces était encore incomplète, l’étude sommaire, la figuration absente ; il désirait alors faire connaître quelques unes des espèces, pour prendre date, en attendant le moment de les développer dans son futur ouvrage : « la Paléontologie française ». Un travail de recherche similaire avait été amorcé par Matheron, en 1842 [1] (dont la collection est conservée au Muséum de Marseille), dans son « Catalogue méthodique et descriptif des corps organisés fossiles des Bouches-du-Rhône et lieux circonvoisins ». Il faut attendre 1850, pour que d’Orbigny nous lègue une œuvre scientifique sur les rudistes, remarquable pour l’époque.
2. Les rudistes dans la Paléontologie française
2.1. La publication
Le tome IV de la « Paléontologie française » (texte et atlas) traitant des brachiopodes et des rudistes, porte sur la page de garde la date 1847, mais a été publié en fait entre 1848 et 1851, les rudistes ayant été rédigés en 1850. Le texte sur les rudistes comporte 165 pages. L’auteur s’intéresse pour chaque espèce à la systématique, à la taxonomie, à la biostratigraphie et à la paléobiogéographie ; ce travail scientifique nous fournit un document indispensable, même de nos jours, pour la connaissance détaillée des rudistes. L’Atlas de 73 planches (format 13x 21) présente toutes les espèces lithographiées par J. Delarue, aide-naturaliste au Muséum de Paris. Ces planches sont excellentes ; il est possible en les observant de reconnaître sans difficulté le spécimen de la collection. Ensuite, d’Orbigny (1850-1852) a publié le « Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle des animaux mollusques et rayonnés » [6], inventaire qui résume en cinq pages toutes les espèces de rudistes étudiées dans la « Paléontologie française ».
2.2. D’Orbigny, créateur de nouveaux genres et de nouvelles espèces de rudistes
D’Orbigny a créé trois genres de rudistes : Caprinula (les valves présentent intérieurement des canaux arrondis et des cavités accessoires), Caprotina (la valve gauche libre présente deux cavités accessoires ; il n’y a pas de canaux), Biradiolites (la valve droite montre deux bandes siphonales lisses et ne présente pas d’arête ligamentaire). Dès avant, en 1822, Charles Marie d’Orbigny (père d’Alcide d’Orbigny) avait créé le genre Caprina (canaux allongés et cavités accessoires uniquement au niveau de la valve gauche libre) [7]. Sur soixante dix huit espèces étudiées dans la « Paléontologie française », quarante deux sont créées par Alcide d’Orbigny (vingt et une espèces parmi les Radiolitidae, famille qu’il a étudiée avec beaucoup d’attention) ; quatre de ces dernières sont mises en synonymie par ses successeurs (ex. Hippurites espaillaci d’Orbigny, 1842 est synonyme de H. lapeirousei Goldfuss, 1841). Pour les espèces connues antérieurement, d’Orbigny applique « la loi de l’antériorité » pour les auteurs qui selon lui, ont publié des ouvrages où les espèces sont suffisamment décrites et figurées. Il s’attribue toutefois les espèces créées et fort bien décrites par ses prédécesseurs, du fait qu’il change le genre. Par ailleurs, il a créé deux espèces différentes considérées par ses successeurs comme synonymes (ex. Radiolites angulosus et Biradiolites angulosus) ou au contraire réuni deux espèces différentes (ex. Hippurites organisans et Hippurites socialis ). Il a donné une idée d’ensemble de l’espèce et de ses variations, comme l’indique la légende des planches : « individu jeune, divers individus, à différents âges, individu adulte ». Il a classé les espèces de rudistes parmi les mollusques brachiopodes, classification qui sera modifiée par la suite. Il pensait comme Goldfuss (1839) que les rudistes sont voisins des Crania, présentant chacun deux valves coniques, l’une fixe et l’autre libre, dont la texture est absolument identique : une couche externe fibreuse, une couche interne plus épaisse avec attaches musculaires très marquées. Mais, à la différence des Crania, la couche interne disparaît presque toujours par fossilisation chez les radiolites, les caprines, les caprotines, les ichthyosarcolites ; d’où l’observation d’un espace libre et d’un moule interne (organes internes) ou birostre, par exemple caractéristique des genres Praeradiolites hoeninghausi et Gyropleura navis.
3. Les « zones de rudistes de d’Orbigny »
Les rudistes forment des bancs situés au même niveau stratigraphique dans les différentes régions de France et renferment beaucoup d’espèces communes ; ce sont les zones de rudistes que d’Orbigny considère comme d’excellents repères stratigraphiques. Elles lui servent à définir les étages crétacés suivants : l’Urgonien ou Néocomien supérieur ou 1ère zone de Rudistes, le Cénomanien ou 2ème zone, le Turonien ou 3ème zone, le Sénonien ou 4ème zone, autant, sinon plus que les Ammonites. Il pensait que chaque espèce est propre à son étage particulier (ex. Radiolites fleuriausus d’Orb. caractérisant le Cénomanien). On peut signaler quelques erreurs d’attribution stratigraphique, par exemple certains rudistes (ex. Hippurites turgidus), mentionnés par l’auteur comme datant du Turonien (étage qu’il créé en 1843), sont du Sénonien, plus exactement du Santonien. L’auteur de la « Paléontologie française » pensait que les rudistes n’ont pas vécu au Jurassique mais uniquement au Crétacé ; ceux qu’étudiait d’Orbigny se rencontrent dans les couches du Crétacé moyen et supérieur où ils occupent presque tous les étages. Selon lui, au-dessus des dernières couches du Crétacé, les rudistes se présentent morphologiquement comme des Crania (sorte de brachiopodes à coquille épaisse, fixés par la valve ventrale, que l’on rencontre encore de nos jours). Il n’y a plus de descendants de rudistes depuis la fin du Crétacé.
4. Les rudistes dans la collection d’Orbigny
Un grand nombre de types de rudistes de la collection d’Orbigny se trouvent au Laboratoire de Paléontologie du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. En ce qui concerne les gisements où ont été recueillis les rudistes, d’Orbigny a indiqué dans la « Paléontologie française », ceux trouvés par lui-même et ceux ramassés par les collecteurs de l’époque et qui lui ont été remis pour étude. La collection de rudistes, qui s’élève à environ 1500 spécimens, est le fruit de récoltes importantes de ces bivalves par d’Orbigny lui-même sur le sol français et de dons. D’abord, avec son père « ami des Sciences », il a recueilli les fossiles de Charente-Maritime, la famille étant installée à La Rochelle depuis 1820. Au retour de son voyage en Amérique, d’Orbigny s’est passionné pour les rudistes, les a recueillis « dans différents points de notre territoire » afin de « comparer les étages où ils se rencontrent ». Il les a recueillis en parcourant les régions et départements suivants : les Charentes, Le Mans (Sarthe), la Montagne des Cornes (Aude), les environs d’Uchaux et de Piolen (Vaucluse), de Toulon (Var), de Martigues et de Cassis (Bouches-du-Rhône). Il a reçu d’Hombres-Firmas les rudistes des environs d’Alès (Gard). Il a acquis de de Vibraye la collection de Roulland (séance du 24 Janvier 1842 : 149) [3]. Les échantillons d’Apt (Vaucluse) et d’Orgon (Bouches-du-Rhône) sont fournis par Renaux, ceux de Savoie par Hugard, ceux de Dordogne par Des Moulins. Toucas et Martin ont donné à d’Orbigny des spécimens du Beausset (Var) et de Martigues (Bouches-du-Rhône). Grâce à M. Cordier, d’Orbigny a pu consulter les collections géologiques du Muséum d’Histoire Naturelle : les rudistes d’Egypte rapportés par M. Lefèbre, ceux de l’Ile de Santorin provenant du voyage de M. Virlet, ceux de Bosnie et d’Autriche (Untersberg) donnés par M. Boué, ceux du Viscentin ramassés par M. Lucas. Tous ces spécimens sont proches de ceux de sa 3ème zone de Rudistes. Un peu moins de 70% des rudistes traités dans la « Paléontologie française » et inscrits dans le catalogue de la collection d’Orbigny, ont été retrouvés. Certains ont disparu postérieurement à l’inventaire établi en novembre 1859 par Hupé. Les spécimens des espèces que d’Orbigny a créées sont en général en bon état.
5. Révision des rudistes de d’Orbigny
Cette étude consiste dans la révision des soixante dix huit espèces de rudistes de la « Paléontologie française ». Elle a permis d’aboutir aux remarques signalées précédemment. Notamment, les belles figures de l’Atlas et la description détaillée des échantillons ont conduit à reconnaître sans trop de difficulté, parmi tous les spécimens de la collection (Fig. 1), ceux décrits dans la « Paléontologie française ». Il a été particulièrement intéressant de réexaminer de façon détaillée le statut taxonomique de tous ces spécimens, surtout lorsque d’Orbigny créé deux espèces synonymes ou qu’il fusionne deux espèces différentes. Cette révision est non seulement systématique et taxonomique mais également biostratigraphique. L’attribution stratigraphique des espèces s’est affinée depuis l’époque de d’Orbigny, l’échelle biochronologique des rudistes étant de nos jours calée sur les zones d’ammonites ou de foraminifères planctoniques et sur la radiochronologie. Un grand nombre de lectotypes et quelques néotypes ont été désignés.
6. Conclusion
La présente étude des rudistes n’est qu’une petite partie de celle, immense, effectuée par d’Orbigny dans la « Paléontologique française », si on la compare avec celle des autres invertébrés, comme les ammonites par exemple. L’étude rigoureuse qu’il fait des rudistes est fort intéressante tant du point de vue de la nomenclature que du point de vue zoologique et stratigraphique. Il créé ainsi de nombreuses espèces dont certaines sont dédiées à ses correspondants et amis qui lui communiquent leurs échantillons et les résultats de leurs observations. Voici la liste des taxons « manipulés » par d’Orbigny :
Vaccinites dentatus (Matheron, 1842) non Hippurites cornuvaccinum Bronn,1832
Hippurites bioculatus Lamarck, 1801
Hippurites turgidus Rolland du Roquan,1841 synonyme de Hippurites dilatata Defrance, 1821
Hippurites canaliculatus Rolland du Roquan, 1841
Hippurites socialis Douvillé, 1890 non Hippurites organisans Des Moulins, 1826
Hippurites requieniana Matheron, 1842
Hippurites radiosus Des Moulins, 1826
Hippuritella toucasianus (d’Orbigny, 1850) espèce dédiée à M.Toucas
Hippuritella lapeirousei (Goldfuss,1841) synonyme de Hippurites espaillaci d’Orb., 1842
CAPRINIDAE, PLAGIOPTYCHIDAE, ICHTHYOSARCOLITIDAE
Genre Caprina C.M. d’Orbigny, 1822
Caprina adversa C.M. d’Orbigny, 1822
Genre Caprinula d’Orbigny, 1850
Caprinula boissyi d’Orbigny, 1839 , espèce dédiée à M. Aguillon de Boissy
Genre Plagioptychus Matheron, 1842
Plagioptychus aguilloni (d’Orbigny, 1839), espèce dédiée à M. Aguillon de Boissy
Plagioptychus toucasianus Matheron , 1842
Genre Ichthyosarcolites Desmarest, 1817
Ichthyosarcolites doublieri d’Orbigny, 1850, espèce dédiée à M. Doublier
RADIOLITIDAE
Genre Agriopleura Khün, 1932
Agriopleura blumenbachi (Studer, 1884) synonyme de Radiolites neocomiensis d’Orb., 1850
Agriopleura marticensis (d’Orbigny, 1850)
Genre Eoradiolites Douvillé, 1909
Eoradiolites triangularis (d’Orbigny, 1842)
Genre Praeradiolites Douvillé, 1902
Praeradiolites fleuriausus (d’Orbigny, 1842)
Praeradiolites ponsianus (d’Archiac, 1835)
Praeradiolites toucasianus (d’Orbigny, 1850), espèce dédiée à M. Toucas
Praeradiolites pailleteanus (d’Orbigny, 1842), espèce dédiée à M. Paillette
Praeradiolites hoeninghausi (Des Moulins, 1826)
Praeradiolites dilatatus (Des Moulins, 1826)
Praeradiolites alatus (d’Orbigny, 1842)
Praeradiolites sinuatus (d’Orbigny, 1850)
Praeradiolites acuta (d’Orbigny, 1842)
Praeradiolites coquandi Bayle, 1857 synonyme de Caprotina unisulcata d’Orb.1850
Genre Radiolites Lamarck, 1801
Radiolites angeiodes (Lapeirouse, 1781)
Radiolites sauvagesi d’Hombres-Firmas, 1837
Radiolites radiosus d’Orbigny, 1850
Radiolites socialis d’Orbigny, 1850
Radiolites martinianus d’Orbigny, 1842
Radiolites mammillaris Matheron, 1842
Radiolites squamosus d’Orbigny, 1842
Genre Sphaerulites Delamétherie, 1805
Sphaerulites agariciformis Delamétherie, 1805
Genre Biradiolites d’Orbigny, 1850
Biradiolites canaliculatus d’Orbigny, 1850
Biradiolites acuticostatus (d’Orbigny, 1842)
Biradiolites royanus d’Orbigny, 1850
Biradiolites quadratus d’Orbigny, 1850
Biradiolites angulosus d’Orbigny, 1842
Biradiolites fissicostatus d’Orbigny, 1850
Genre Bournonia Fischer, 1887
Bournonia irregularis (d’Orbigny, 1850)
Bournonia excavata (d’Orbigny, 1842)
Genre Distefanella Parona, 1901
Distefanella lombricalis (d’Orbigny, 1842)
Genre Durania Douvillé, 1908
Durania cornupastoris (Des Moulins, 1826)
Genre Lapeirousia Kühn, 1932
Lapeirousia crateriformis (Des Moulins, 1826)
MONOPLEURIDAE, CAPROTINIDAE, REQUIENIIDAE
Genre Monopleura Matheron, 1842
Monopleura varians Matheron,1842
Monopleura imbricata Matheron, 1842
Monopleura trilobata (d’Orbigny,1841)
Monopleura depressa Matheron, 1842
Monopleura marticensis (Matheron,1842)
Genre Petalodontia pocta, 1889
Petalodontia sulcata (Matheron,1842)
Genre Gyropleura Douvillé , 1887
Gyropleura cenomanensis (d’Orbigny, 1850)
Gyropleura rugosa (d’Orbigny, 1842)
Gyropleura delarueana (d’Orbigny, 1850)
Gyropleura ornata (d’Orbigny, 1850)
Genre Chaperia Munier-Chalmas, 1882
Chaperia costata (d’Orbigny, 1839)
Genre Caprotina d’Orbigny, 1850
Caprotina striata d’Orbigny, 1839
Caprotina semistriata d’Orbigny, 1839
Caprotina quadripartita d’Orbigny, 1850
Genre Polyconites Roulland, 1829
Polyconites operculatus Roulland, 1829
Genre Toucasia Munier-Chalmas, 1873
Toucasia carinata (Matheron, 1842)
Genre Apricardia Guéranger 1853
Apricardia carinata (d’Orbigny, 1842)
Apricardia laevigata (d’Orbigny, 1842)
Apricardia carentonensis (d’Orbigny, 1850)
Apricardia toucasiana (d’Orbigny, 1850), espèce dédiée à M. Toucas
Apricardia archiaciana (d’Orbigny, 1842), espèce dédiée à M. d’Archiac
Genre Requienia Matheron, 1842
Requienia ammonia (Goldfuss, 1840)
Genre Matheronia Munier-Chalmas, 1873
Matheronia lamellosa (d’Orbigny, 1842)
Matheronia aptiensis Matheron, 1878 non Requienia gryphoides Matheron, 1842
Genre Beyleia Munier-Chalmas, 1873
Beyleia subaequalis (d’Orbigny, 1842)
Remerciements
Mes remerciements s’adressent à Françoise Pilard pour l’illustration.
©Jacqueline Macé-Bordy
Références
[1] P. Matheron, Catalogue méthodique et descriptif des corps organisés fossiles du département des Bouches-du-Rhône et lieux circonvoisins. Extrait du répertoire des Travaux de la Société de statistique de Marseille, 6 (1842) 102-129.
[2] A. d’Orbigny, Note sur le genre Caprine, Revue Zoologique, II (1839) 168-170.
[3] A. d’Orbigny, Quelques considérations géologiques sur les Rudistes, Bull. Soc. Géol. France, 1ère série, 13 (1842) 148-159.
[4] A. d’Orbigny, Quelques considérations zoologiques et géologiques sur les Rudistes, Annales de Sciences naturelles, 2ème série, 17 (1842) 180-188.
[5] A. d’Orbigny, Paléontologie française des animaux mollusques et rayonnés fossiles, Terrains crétacés, Brachiopodes, IV (1847-1851), texte 390 p., Arthus Bertrand, Paris, 1847, atlas pl. 490-599, Victor Masson, Paris, 1851.
[6] A. d’Orbigny, Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle des animaux mollusques et rayonnés, Masson, Paris, 2 (1850) 173-260.
[7] C.M. d’Orbigny, Notices de quelques espèces nouvelles de Mollusques fossiles du département de la Charente-inférieure. Mém. Mus. Hist. nat., 8 (1822) 98-110.





